J’ai mal à ma rue !…

J'ai mal à ma rue 3
Quelques décennies après cette photo de la ville où je suis née, j’usais mes galoches sur les pavés de cette rue.

Je ne vais pas vous faire le coup du « Sous les pavés… » mais il y a quelques jours, précisément à 8.30hr, un bruit strident de « découpeuse de bitume » (r)éveillait ma curiosité. Aussi, je me précipite à ma fenêtre et constate qu’un spectacle se déroule devant moi. Privilège me dis-je, sans bouger j’assiste en effet à un ballet parfaitement réglé.
Telle une équipe de tournage, tout d’abord divers véhicules camionnettes, camion plateau pour petite pelleteuse, etc… Les acteurs, ils étaient une dizaine.
Tout d’abord deux aux extrémités du chantier dans le rôle d’alternateurs de la circulation, un coup c’est rouge, un coup c’est vert. Certes leur texte est restreint mais la subtilité est de ne pas mordre sur le texte de l’autre acteur.
L’assistant d’un second rôle qui tenait un pulvérisateur à eau pour l’artiste scieur.
Quant aux autres ils étaient fébriles avant leur entrée en scène.

Une précision s’impose, la rue est la « rue principale » de la ville et il faut négocier les passages de voitures et de bus dont la fréquence est élevée.

Quand le décors fut tracé, les acteurs arrivaient les uns après les autres, ils connaissaient parfaitement leur rôle au bout des doigts. J’étais admirative de l’enchaînement des scènes. Puis, on ressens une certaine émotion quand le premier rôle fait son entrée. Assis sur le trône de sa petite pelleteuse (dont je suis personnellement une fan de toutes ses petites manettes…). Il est impressionnant de précision, les autres rôles sont à ses pieds, à coup de balais, de pelles, de signes, … bref, je le répète une excellente équipe sans discrimination des rôles.
Mais mon ressentiment fut bouleversé quand je vis apparaître ces pavés ! Leur mise à nue me plongea dans des souvenirs d’enfance. Ils faisaient partie de ma vie et quand cette gentille pelleteuse commençait à les soulever pour ensuite les jeter dans un sac, j’ai ressenti comme une douleur…

J’avais mal à ma rue !

Et puis la suite sera en photos… Plus éloquentes que des mots car je suis persuadée que vous avez déjà vécu ce revirement d’impression…

J'ai mal à ma rue 1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tout cela pour remplacer les tuyaux de plomb, car le plomb c’est « pu bon » !!!

J'ai mal à ma rue 2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est inutile de vous préciser que « mes » pavés sont au fond des sacs partis « jeunes » sais où !…

Et pour terminer… CIRCULEZ !!! Y’a plus rien à voir !!!

J'ai mal à ma rue 4

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